Jour 10 : Visite d'Istanbul

Jour 10 : Visite d'Istanbul
Carte de l'Europe indiquant le trajet en car : Bucarest - Istanbul
Trajet en car du jour : 648 km parcourus en 10h30

Nous avons dormi dans le car de nuit, et sommes arrivés au petit matin à Istanbul. Nous avons débuté la visite d'Istanbul par les environs de notre Airbnb.


Nous sommes donc arrivés dans le bus à 22h00 hier soir (jour 9). Il s'agit d'un Flixbus conduit par des chauffeurs de la société turque Kamil Koç. Dès la montée dans le bus, les deux chauffeurs parlent turc, et mettent des musiques truques à la radio. Le voyage promet d'être long. Ensuite, dès le départ du bus, on commence à comprendre rapidement comment les Turcs roulent : n'importe comment ! Ils roulent sur deux voies, la cigarette en bouche, le téléphone à la main, et ils rentrent dans les ronds-points comme dans un moulin ! Et puis dès qu'ils peuvent accélérer, ils accélèrent ! Record de 90 km/h dans une ville à 30 km/h !! D'ailleurs, le bus semble ne pas pouvoir dépasser les 120 km/h.

Premier passage à la frontière. D'abord la frontière Roumanie-Bulgarie. Aucun problème à signaler, entrée très rapide, les douaniers montent dans le bus pour vérifier les passeports.

Avant d'arriver à la deuxième frontière, les chauffeurs s'arrêtent devant un magasin (ouvert à 3h du matin) pour acheter ... de l'alcool ! On comprend vite pourquoi ils se sont dépêchés ! Il leur a fallu une demi-heure pour acheter des dizaines de bouteilles et les cacher dans les différents compartiments du bus !

Deuxième passage à la frontière. Il s'agit de la frontière Bulgarie-Turquie. Côté Bulgarie, les vérifications se font très rapidement. Côté Turquie en revanche, il faut descendre d'abord pour se présenter au poste-frontière, et ensuite avec les bagages pour les passer dans une machine à X-Ray. On est resté environ une heure au poste-frontière.


On arrive finalement à 9h30 à Istanbul, avec 20 minutes de retard. On doit ensuite galérer à acheter des titres de transports. L'avantage, c'est qu'un trajet coûte 50 cts d'euros (15 TL). L'inconvénient, c'est qu'il n'y a pas d'abonnement à la semaine.

On se rend ensuite immédiatement à la gare ferroviaire de Sirkeci pour tenter d'acheter nos billets de train de retour. Pour rappel, nous n'avons pas pu réserver l'aller depuis Bucarest (d'où le trajet en car) car l'ensemble des couchettes étaient réservées pour les 6 prochains jours. On a donc peu d'espoir pour acheter le billet retour d'Istanbul à Bucarest pour un départ dans 4 jours. On arrive pile-poil à l'ouverture et on demande donc pour réserver un billet. Et là... OUI ! Il y a de la place dans le train !! On y vérifie à deux fois et oui oui, c'est bien le train qu'on devait prendre !! Et hop, 28 € pour deux (c'est pas cher hein).

On se dirige ensuite vers l'Airbnb pour déposer nos bagages. On essaie de comprendre les différentes lignes de transports en commun, car on a choisi de ne pas prendre d'option internet et de se débrouiller pendant 5 jours sans Internet (sauf au Airbnb). Et pour nous empêcher de réactiver Internet, Orange nous informe qu'un seul Mo (mégaoctet) sera facturé 13 € !! Donc envoyer une image peut nous coûter rapidement 100 € !!!

On passe ensuite au restaurant. On a trouvé un petit coin sympa à côté du Airbnb. On y mange pour deux pour seulement 10 € ! Et en plus, c'est fait maison, et c'est super bon ! Le quartier quant à lui fait un peu bidonville. Ça se voit qu'on s'appauvrit de plus en plus en s'éloignant de la France.

On part ensuite visiter Taksim, l'un des quartiers touristiques d'Istanbul. De très belles rues s'offrent à nous ! Nous ne sommes pas déçus de notre visite ! On a même droit à une superbe vue depuis notre Airbnb !

Demain, on continue la visite en se rendant au cœur d'Istanbul.